Le mari de la coiffeuse!
Une courte disgression capillaire pour parler d'un des grands plaisirs de la vie: une visite chez le coiffeur. Je me fais couper les cheveux dans un salon près du bureau, littéralement 6 fois plus cher que celui à côté de chez mois mais c'est vraiment de l'argent bien dépensé. A côté de la maison, c'est sans shampooing, tout à la tondeuse: 10 minutes max, des minutes plutot viriles entre les mains d'un turc à l'hygiène douteuse, qui parle mal l'anglais, et qui met un point d'honneur à vous faire mal...des fois que vous vous mépreniez sur ses intentions du fait de la proximité physique de l'instant. A côté du bureau, c'est Tomomi une jeune japonaise au teint pâle, très jolie et ultra style...very Tokyo Street Fashion, limite personnage de manga. Et avec Tomomi c'est au moins une heure de pur plaisir...une heure de douceur dans sa voix et dans ses gestes...une heure de contacts légers et soyeux...très sensuel. J'en arrive à chérir ses petites maladresses parce qu'elles m'empêchent de m'endormir et, du coup, me permettent de mieux profiter de cet instant ou je suis le centre de toutes ses attentions. J'aime tellement la regarder travailler et sentir le dos de sa main effleurer ma joue ou mon front que je me sens coupable, et en rentrant à la maison je minimise la chose: quand Lapin me demande "tu as été chez le coiffeur?" je me contente d'un "oui" alors que je rêverais d'écrire la suite du film.
1 Comments:
A mon tour de me souvenir des temps anciens où ma nuque frolait les poitrines des coiffeuses odorantes et douces... Ma "coiffeuse" depuis 10 ans s'appelle : Moser Haarschneidemachine, c'est tout dire...
S.
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